SUCRERIE DE SAINT-JEAN
Pendant la première moitié du XVIIIème siècle, les terres qui composaient l’habitation du Mont Fortune furent achetées par Peter Desmonts, protestant français ayant fui les persécutions. Il y installa alors une plantation. Sa petite-fille en hérita et la développa avec son époux, le chevalier Jean-Sébastien de Durat, commandant de l’île, pour en faire une sucrerie. Confisquée par les révolutionnaires en 1795, la sucrerie échappa à la famille avant d’être récupérée en 1801. Le domaine s’agrandit alors avec le rachat de la sucrerie voisine, Saint-James.
L’abolition de l’esclavage en 1848 eut pour conséquence la revente de cette dernière, en parcelles pour les nouveaux affranchis. Les héritiers gardèrent la sucrerie Saint-Jean mais l’exploitation du sucre cessa définitivement en 1860, laissant les bâtiments à l’abandon. Les importantes ruines sont aujourd’hui visibles et très bien conservées.
- Point d’intérêt visible sans visite
- Thème(s) et catégorie(s) : Petit patrimoine